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Aurélien Dunand-Pallaz, deuxième de l’UTMB : « ce sont les plus fortes émotions que je n’ai jamais connues »

Trail runningAurélien Dunand-Pallaz, deuxième de l’UTMB : « ce sont les plus fortes émotions que je n’ai jamais connues »

Une deuxième place pour Aurélien Dunand-Pallaz sur l'UTMB !

Une première participation à l’UTMB, qui se solde par une deuxième place. Pour sa première course de plus de 160 kilomètres, Aurélien Dunand-Pallaz ne pouvait pas rêver mieux. Athlète du team SCARPA, le savoyard de 28 ans avait fait de cette course son objectif numéro 1 de l’année.
 
Si la victoire de François D’Haene, qui s’impose pour la quatrième fois, n’est pas étonnante, l’exploit de cet UTMB 2021 nous vient bien d’Aurélien Dunand-Pallaz. Il finit deuxième de la plus prestigieuse compétition de trail du monde, à moins de 12 minutes du premier, après 170 kilomètres de course autour du Mont Blanc. Pour couronner le tout, il parvient à boucler le tracé en moins de 21 heures, une performance que peu de coureurs ont réussie dans l’Histoire de l’UTMB.
 
Afin d’en savoir plus sur cette incroyable performance, nous sommes allés à la rencontre d’Aurélien, afin de recueillir ses impressions sur cette course.

Salut Aurélien, tout d’abord comment te sens-tu aujourd’hui ?

Salut ! Je suis bien fatigué… Les jambes sont très douloureuses. Difficile de monter et descendre les escaliers ! Mais sinon, pas de gros problèmes physiques à déplorer, donc c’est cool.

C’était ta première course de plus de 160 kilomètres et aussi ta première participation à l’UTMB. Quels étaient tes objectifs avant la course ? Comment t’y étais-tu préparé ?

Oui, cela fait 3 ans que je souhaite participer à ce format de course. En octobre 2018, j’avais prévu de courir la Diagonale des Fous, mais j’ai eu une blessure à un pied. Puis en 2019, une nouvelle blessure m’a contraint à ne pas courir pendant quasiment toute la saison. En 2020, il y a eu la pandémie… Malgré cela, j’ai toujours eu un entraînement tourné vers cet objectif du 160/170km (les fameux « 100 miles »), donc je pense que mon corps était prêt. Pour cette année, j’avais prévu de monter en puissance depuis février avec en point de mire l’UTMB. Finalement, j’étais déjà très bien en février, mais durant le mois de juin/juillet, j’ai chopé un problème (bactérie ou virus ou autre ?) au ventre. Il a fallu donc composer avec cette perte d’énergie, mais la forme est bien revenue au mois d’août.

Tu es parti dans le groupe de tête très tôt en début de course. Comment te sentais-tu au départ et dans les premiers kilomètres ?

Je me sentais bien et le rythme n’était pas trop élevé dans la première montée. J’ai donc écouté mes sensations sans pour autant en faire de trop. D’habitude, le départ est plus rapide.

Mentalement, comment as-tu géré cette course ?

Il n’y a pas eu de gros problèmes et j’étais toujours dans une bonne position donc c’est plus simple à gérer quand tout va bien. Il a juste fallu serrer les dents et se battre dans les 40 derniers kilomètres, car le 3ème revenait sur moi.

Quel est ton plus beau souvenir ?

Sans aucun doute, l’arrivée ! Comment dire le contraire avec cette foule qui est là sur le dernier kilomètre… !

Justement, qu’est-ce que ça fait de franchir la ligne d’arrivée en 2ème position, à Chamonix, devant des milliers de personnes ?

Ce sont les plus fortes émotions que je n’ai jamais connues. Et cela a duré encore après l’arrivée, avec ma copine et ma famille présente. J’en ai profité comme jamais et c’était fabuleux.

Réalises-tu l’exploit de terminer à seulement 12 minutes de François D’Haene ?

Là où je réalise, c’est en regardant le chrono (20h58) et il me semble que sur le parcours intégral (celui que l’on a fait), il y a peu de coureurs qui sont passés sous cette barrière des 21 heures.

Quelle est la suite pour toi maintenant ?

La suite ? Repos et vacances avec ma copine pendant deux semaines. J’envisage de faire une dernière course cette saison mais je me donne le temps de la réflexion pendant ces vacances.

Photos : © Works Visual Foto Design

SPIN INFINITY, la chaussure utilisée par les athlètes SCARPA sur l'UTMB

Pour réaliser cet exploit, Aurélien Dunand-Pallaz était chaussé de la SPIN INFINITY, la nouvelle chaussure de trail de la marque SCARPA.

Ce modèle, spécialement conçu pour les longues distances, est doté de caractéristiques exceptionnelles d'amorti et de stabilité, apporté par un intercalaire anti-torsion. Remarquablement confortable et performante, cette chaussure est durable dans le temps et permet d'arpenter les chemins les plus escarpés pendant de longues heures.

Utilisée par Aurélien Dunand-Pallaz, qui en a fait sa chaussure de trail favorite, elle équipait également l'ensemble de la team SCARPA durant l'UTMB, comme Grégoire Curmer, qui a terminé 8ème de l'épreuve reine, en bouclant le parcours en 23 heures.

L'italienne Elisa Desco prenait la 4ème place du classement féminin de l'OCC, également équipée des SPIN INFINITY dans la version femme.

Enfin, Marco De Gasperi, responsable du pôle trail running au sein de SCARPA, utilisait lui aussi la SPIN INFINITY lors de la CCC auquel il a pris part.

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