
Le lendemain fut la journée rêvée ; lorsque nous poussons la porte de la Defregerhaus, le vent est tombé et la lune éclaire encore l’immensité des glaciers qui s’offrent à nous. Après avoir atteint la cime du GrossVenediger, Maxime Jacquemont et Antoine Montegani se lancent dans une pente raide à l’aplomb du sommet, pendant que j’ai la chance de pouvoir ouvrir un nouvelle itinéraire d’escalade mixte en face Ouest. Tous trois réunis heureux au sommet pour la deuxième fois, nous skions un magnifique couloir qui nous mène sur le haut du glacier tortueux remonté la veille dans la tempête. De la, je décolle en parapente au-dessus des grandes courbes de mes deux compères…au-dessus d’une journée de rêve.
Ce soir, nous n’avons plus qu’à rêver à la journée de demain…dans le massif du Stubaî cette fois !